8 juin : journée mondiale de l’océan
A l’heure où l’usage d’accessoires durables remplace peu à peu le recours aux objets jetables de notre quotidien, pailles, gobelets, sacs en plastique, il reste encore beaucoup à faire et le chemin sera long, qui mènera à un changement de nos habitudes et comportements. Les déchets issus de plastiques forment à la surface du globe ce que les scientifiques appellent des gyres ou vortex, ou soupe plastique.
Découvrir le film documentaire d’1h42, A plastic ocean, réalisé par l’activiste environnemental Craig Leeson, ne peut que servir cette noble cause : la sauvegarde des océans et de la biodiversité. A commencer par une sensibilisation du public à l’impact des déchets terrestres et marins. A consolider en appliquant chez soi et partout où nous nous rendons, une stratégie zéro déchet.
La quinzaine du commerce équitable
Par LC
Jusqu’au 18 mai et ce depuis le 3 mai, la quinzaine du commerce équitable se décline à travers de nombreuses initiatives partout en France.
L’agriculture familiale est ainsi mise à l’honneur. Cette méthode de récolte repose essentiellement sur la main d’œuvre familiale, aussi bien celle des hommes que des femmes. L’intérêt ? Préserver les produits alimentaires traditionnels, tels que le petit épeautre, la châtaigne ou le karité et garantir le maintien des emplois agricoles dans les campagnes. Pertinent, à notre époque où les campagnes sont par trop, désertées par l’exode rural pour raisons professionnelles…
ZOOM sur l’assocation Bio partenaire:
L’association « Bio partenaire » réunit des Petites et Moyennes Entreprises soucieuses de produire dans le respect des critères environnementaux de l’Agriculture Biologique et des critères du Commerce Equitable.
Elle appuie à la fois les producteurs français s’inscrivant dans cette logique mais aussi les producteurs des pays émergents ou en voie de développement. Elle se lie également avec les magasins Bio.
Le Sénat reconnait l’abeille comme bio-indicateur
Par LC
Aussi inédite qu’officielle, l’information est tombée : l’abeille est désormais reconnue par les sénateurs comme un bio-indicateur. Si le grand public la connaissait déjà productrice de gelée royale, ou encore artisane du miel, il la découvre aujourd’hui en tant qu’indicateur biologique. Sentinelle écologique, l’insecte est en effet capable de renseigner sur la dégradation chimique de l’environnement.
Les sénateurs ont adopté un amendement à la loi sur l’avenir de l’agriculture, reconnaissant l’abeille comme un bio-indicateur dans le cadre de la surveillance des produits phytopharmaceutiques.
« L’abeille est un bio-indicateur particulièrement performant, puisqu’elle est quotidiennement en contact de plusieurs éléments biotiques et abiotiques des écosystèmes tels que les végétaux, l’eau, le sol et l’air », a détaillé l’auteur de l’amendement, Alain Fauconnier (PS). Et de poursuivre, « son corps couvert de poils lui permet de conserver les éléments avec lesquels elle est en contact. Son activité de butinage lui fait exercer une fonction de prélever sur des centaines de points par jour et sur une aire de plusieurs kilomètres de rayon ».
Plus globalement, Les sénateurs ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi 16 avril 2014, en première lecture le projet de loi d’avenir de l’agriculture, avec pour ambition, celle de « verdir » ce secteur de l’économie.
2014, année stratégique de traque des perturbateurs endocriniens
Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien (PE)?
La préface du document de l’IPCS 2002 (International Programme on Chemical Safety) livre cette approche des perturbateurs endocriniens (PE) : «… des substances chimiques qui ont le potentiel d’interférer avec le système endocrinien« .
Un PE est, en résumé, «une substance ou un mélange exogène altérant les fonctions du système endocrinien et provoque par conséquent des effets néfastes sur la santé d’un organisme intact, ou sa descendance, ou (sous-) populations. «
En 2014, quelles avancées?
Le rapport d’information sur la stratégie européenne sur les perturbateurs endocriniens a été examiné à l’Assemblée nationale le 25 février 2014, au sein de la Commission des affaires européennes. Il est piloté par le député (EELV) Jean-Louis Roumegas, lequel a souligné: « Les perturbateurs endocriniens font peser un risque majeur sur la santé humaine et les générations futures. Ils se caractérisent en effet non pas par un effet toxique direct, mais par une modification du système de régulation hormonale. Pour agir sur les hormones, ces molécules pénètrent dans le corps des êtres vivants via plusieurs interfaces : les voies digestives, le système respiratoire ou la surface de la peau ».
Le monde agricole est fortement concerné. Mais aussi l’ensemble de la population, quotidiennement exposée aux PE, sans le savoir. Notament du fait de l’utilisation de produits d’hygiène, et de cosmétiques : une étude de l’institut Noteo cité par M. Roumégas, estime que 40 % de ces produits contiennent des perturbateurs endocriniens.
Qui et où sont ces PE?
D’origine naturelle ou artificielle, les PE sont étrangers à l’organisme. Vous avez beaucoup entendu parler du bisphénol A qui, jusqu’en 2010 encore, entrait dans la composition de certains biberons. Mais il n’est pas le seul PE à menacer notre santé. En voici la liste:
Phtalates | Plastiques, cosmétiques | Dibutyl phtalate |
Alkylphénols | Détergents, plastiques, pesticides | Nonylphenol |
Hydrocarbures aromatiques polycycliques | Sources de combustion: fumée de cigarette, émission des moteurs diesels, incendies | Benzo(a)pyrène |
Polychlorobiphényles | Transformateurs électriques | PCB, Arochlor |
Anciens pesticides | Résiduels de stockage, pollution rémanente | DDT, Dieldrine, Chlordane |
Autres pesticides | Agriculture, nettoyages urbains, jardins particuliers | Atrazine, Ethylène thiourée, Heptachlor, Lindane, Malathion |
Retardateurs de flamme | Mousses pour les mobiliers, tapis, équipements électroniques | Polybromodiphényles (PBDE) |
Dérivés phénoliques | Désinfectants, plastiques, cosmétiques | Bisphénols A, Parabens, Halogéno-phénols |