
Chaque jour ou presque, marque la journée internationale ou nationale d’une cause. A quoi cela sert-il exactement ? A sensibiliser l’opinion publique et à réagir, positivement s’entend, de sorte de servir ladite cause.
Il en est du recyclage comme de tout autre activité permettant de valoriser les déchets. Le recyclage est aussi incontournable qu’essentiel, et la journée internationale qui lui est consacrée le 18 mars permet de le rappeler au plus grand nombre. En matière de recyclage, en particulier du recyclage des emballages ménagers, le taux s’élève à 70,3%, en France et les objectifs sont d’atteindre une proportion de 75% de déchets d’emballages recyclés en 2030.
Le projet de loi relatif à la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience comporte quelques avancées majeures. Il entreprend de faire vivre au long de la vie la formation au développement durable, de placer au cœur de l’éducation républicaine la transmission d’un savoir devenu indispensable à l’aune de la crise écologique.
Il entend ensuite diminuer les incitations à la consommation en régulant le secteur de la publicité et vise ainsi à modérer l’exposition des Français à la publicité et interdit celle-ci pour les énergies fossiles. C’est dernières étant directement responsables du changement climatique.
Elle vise, enfin, à poursuivre la lutte contre le plastique à usage unique, pour la réduction des déchets à la source et pour le tri et le recyclage, engagée par la loi anti‑gaspillage pour une économie circulaire en renforçant par exemple les dispositions sur la vente en vrac. Affaire à suivre dans l’hémicycle du palais Bourbon, à partir de fin mars.
Du reste, recycler, rendre à la terre ce qui est compostable, reemployer, allonger la durée de vie et donner une seconde vie aux objets, enfin refuser les emballages plastiques, tout cela procède du mode de vie non générateur de déchet que l’auteure de ces lignes raconte dans un ouvrage publié récemment aux éditions Alpen, « Zéro déchet ? Je m’y mets! ».
LG