Objectif zéro déchet: zoom sur le compostage

« Rien ne se perd, rien ne se  crée, tout se transforme. » La maxime d’Antoine Lavoisier, savant du XVIIIe siècle, a traversé les époques et prend aujourd’hui une  résonance particulière. A notre époque, où la philosophie No Waste née aux États-Unis en 2008, est en plein essor, inspirons-nous de ce savant éclairé.

Réduction des déchets, conversion, compactage, transformation, valorisation , recyclage, optimisation… Tout cela ne se résume pas à des notions abstraites. Bien au contraire, tout citoyen peut y contribuer, être acteur, dans son propre environnement, de la démarche Zéro déchet.

Longtemps considérée comme une pratique réservée aux personnes résidant à la campagne ou aux seuls  privilégiés cultivant leur jardin, le compostage s’invite chez vous aussi, citadins domiciliés en appartement.

Cette méthode anti-gaspi ne vous dit rien? Une petite définition s’impose:

Le compostage est un processus biologique de conversion et de valorisation des matières organiques (sous-produits de l’élevage, biomasse, déchets organiques  d’origine ménagère, etc. ) totalement aérobie, en un produit stabilisé, hygiénique, semblable à un terreau, riche en composés humiques et minéraux: le compost. L’équivalent d’un engrais fait maison, à partir de déchets organiques (épluchures de fruits et légumes, marc de café ainsi que le filtre en papier, coquilles d’œufs concassées afin de faciliter leur décomposition, fleurs fanées, pain et déchets à base de pâtes, déchets verts issus du jardin : feuilles, tonte, mauvaises herbes, fleurs, etc…)

Matériellement, le choix du composteur adéquat est conditionné par votre type d’habitat.

Ainsi dans une maison entourée d’espaces verts,  les bacs en bois à compost de toutes dimensions sauront s’intégrer  au paysage. La version citadine d’un quotidien en appartement suggère l’achat d’un composteur ou d’un lombricomposteur (muni de vers de terre) de dimensions raisonnables, à disposer dans la cuisine ou sur le balcon.

Une fois les épluchures (éléments riches en azote), déposées dans le bac, mélangez-les à l’activateur de compost vendu généralement avec le composteur, ajoutez-y la matière  sèche riche en carbone (copeaux de bois, feuilles mortes). Brassez, et laissez les vers de terre travailler le tout, ou plutôt décomposer ces éléments  organiques en  humus. Et après?

Le compost, une fois prêt, va améliorer la structure du sol, en augmentant le pouvoir de rétention en eau de ce dernier, et apporter les éléments nutritifs nécessaires au développement des plantes. Idéalement, ne pas utiliser le compost pur. Le mélanger selon ces proportions : 1/3 de compost pour de 2/3 de terre.

A la clé, zéro déchet et surtout, de jeunes pousses cultivées  de manière plus éthique.

LG

 

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