La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques s’est ouverte en Pologne le 3 décembre, en toute discrétion, au plan médiatique s’entend.
A croire qu’au fil des éditions, depuis la très événementielle COP21, l’intérêt des media décroît. Pire, en cette fin 2018, cameras et micros convergent majoritairement vers Français mobilisés contre les principales taxes annoncées par le gouvernement. Les « gilets jaunes » font de l’ombre à cette rencontre entre nations concernées par les enjeux environnementaux.
En ligne de mire: la mise sur les rails de l’accord de Paris, face à l’urgence climatique.
Érosion des côtes, vignes et vins à l’épreuve du réchauffement climatique,fonte des glaces et élévation du niveau de la mer… 2018 devrait être l’une des quatre années les plus chaudes jamais enregistrées.
Devant l’assemblée des 196 Etats liés par l’accord de Paris, le président polonais, Andrzej Duda, a prôné le consensus social comme condition de la réussite des politiques environnementales. La Pologne, qui supervise pour un an les travaux de la COP (succédant aux îles Fidji) a proposé aux chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Katowice, de soutenir un texte rédigé par ses soins : la « déclaration de Silésie pour la solidarité et la transition juste ».
A la suite de cet appel, 40 pays ont décidé de soutenir la demande du chef d’Etat polonais.
A suivre.
LC