Un plan au secours de l’agriculture

 

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-Mardi 4 octobre 2016 devrait faire date dans le quotidien, par trop menacé des agriculteurs français.

A 9h30 en effet, l’hôtel de Matignon, une  réunion consacrée au plan de soutien à l’agriculture, débutera en présence de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Porte-parole du Gouvernement, et de Xavier BEULIN, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Réunion de la dernière chance? Qu’en attendent les professionnels de la filière? On a encore à l’esprit l’image du désespoir des agriculteurs en proie aux plus grandes difficultés, estimant lutter pour survivre, maintenir leur activité, des images dont celles de la crise du lait au terme de l’été dernier. Laquelle s’était soldée par la fin du bras de fer entre la firme Lactalis et les producteurs laitiers, concluant un accord (la tonne de lait sera ainsi payée 290 eros en moyenne pour les cinq derniers mois de l’année contre 275 au mois d’août par Lactalis).

La crise que connaissent les céréaliers « sera l’objet de la présentation d’un plan avec le Premier ministre – comme nous l’avions fait pour la crise de l’élevage l’an dernier – le mardi 4 octobre », a déclaré Manuel Valls lors des questions au gouvernement au Sénat.

La crise céréalière a été provoquée par les conditions climatiques, et « les inondations et le printemps humide ont conduit à des baisses de rendement jamais vues depuis une trentaine d’années », a rappelé M. Le Foll, répondant à une question du sénateur du Lot Jean-Claude Requier (RDSE). Pour aider les filières en difficulté, dont les céréaliers, « on va mobiliser le budget de l’État », avait déclaré le ministre et de préciser que le plan serait l’occasion de mettre en place un fonds de garantie qui permettra aux agriculteurs de se refinancer auprès des banques, en faisant appel à la banque publique Bpifrance et à la Société interprofessionnelle artisanale de garantie d’investissements (Siagi).

Le plan de sauvetage de l’élevage a permis de traiter l’an dernier pas moins de 45.000 dossiers, mais les services du ministère estiment que 80.000 à 100.000 exploitations ont aujourd’hui besoin d’être renflouées, faute de trésorerie disponible.

Moisson de blé catastrophique et accords pérennes à assurer dans l’ensemble des filières…L’actualité agricole n’a rien de paisible. A suivre sur votre blog.

LC

 

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